Visite de Kilifi
Barrière de corail
pourquoi j'ai pris des
coups de soleil
Aujourd'hui, nous allons voir la barrière de corail. Pour limiter les frais, nous partons en groupe avec la petite famille et une autre famille de français arrivés lundi à l'hôtel (un couple et leurs deux grandes adolescentes de filles). Nous avons négocié la sortie avec Terry , l'un des animateurs, qui va nous accompagner. Éric s'est montré très efficace pour obtenir un bon prix et pour que l'hôtel nous prépare un panier pique nique. Nous partons avec le minibus de l'hôtel. Puis c'est un petit bateau avec un fond vitré qui nous achemine sur un site censé être la barrière de corail. En fait, il s'agit d'une zone dans le parc marin de watamu où les petits bateaux emmènent les touristes. Ils jettent quelques morceaux de pain ce qui attire des bans de poissons innombrable. Nous prenons nos masques et tubas et plongeons.
Drôle de poisson passant sous le bateau
C'est une expérience inoubliable que de nager ainsi au milieu de poissons variés et multicolores. On a l'impression de nager dans un aquarium tropical. Nous allons rester près de deux heures à nager ainsi, ce qui me vaudra de formidables coups de soleil dans le dos qui me priveront de massages pour le reste de la semaine.
Nous terminons notre excursion par la visite des ruines de Gede, une très ancienne cité swahili.
Au retour, nous avons la surprise de trouver notre lit décoré avec des fleurs pour la Saint Valentin...
et le soir, nous avons droit à un dîner au bar surplombant la plage. Pendant le repas, les gamins filent sur la plage et dégottent des bernard l'hermite impressionnants !
La petite famille
Nouvelle journée au paradis.
Tout d'abord, un petit déjeuner pantagruélique. Oui, j'ai oublié de préciser que la nourriture ici est excellente. En particulier les fruits frais, découpés devant nous... mais aussi les crêpes, le bacon, les poissons - toujours fabuleux - les légumes cuits à la vapeur, etc...
Aquagym à 10h30. Cette fois, je m'y met (et je vais m'y tenir toute la semaine). On retrouve les gamins d'hier. Leur mère se joint à eux cette fois.
Après la gym, nous faisons connaissance avec Michèle et Éric, les parents d'Emilie et Nathan. Éric me rappelle un collègue chercheur du CEA, Romain, mais aussi colonel de l'armée Française : sans doute sa façon de parler, directe et sans détour - ils ont exactement le même phrasé - ce coté franc et déterminé qui ne laisse apparemment aucune place au doute ni à l'indécision. En fait, Éric et Michèle n'ont absolument rien à voir avec l'armée. Ils travaillent tous les deux chez Fleury-Michon !
Dans un premier temps, nous gardons un peu nos distances - c'est notre voyage de noces et nous avons surtout envie d'être ensemble - mais leur ouverture d'esprit, leur bonne humeur admirable - en dépit de toutes les tuiles qui leur tombent sur la tête - et leur sympathie finiront par prendre le dessus et nous passerons le reste de la semaine avec eux.
Après une sieste en début d'après-midi (nous allons en prendre l'habitude pour la semaine), nous farnientons sur le canapé devant le bungalow, autour de la piscine, piquons une tête dans l'océan indien et finissons l'après midi par des massages (ils sont gratuits et à volonté dans l'hôtel...).
L'indien
La piscine
Kialo tout en muscle
Transfert au Kilifi bay... notre hôtel pour cette semaine à venir ! Nos compagnons sont repartis pour l'aéroport ce matin (vers 4h30... les pauvres). Franchement, nous ne sommes pas déçus. L'hôtel est magnifique, avec une petite piscine aux abords ombragés, des bungalows à l'architecture plus ou moins swahili (avec des toits en chaume) et une décoration de bon goüt. Notre bungalow nous réserve une formidable surprise. Pas de fleurs ni de champagne cette fois, mais une vue à tomber par terre... devant nous un palmier, puis une plage de sable blanc qui s'étale jusqu'à l'océan indien... le paradis !
L'escalade du cocotier
Facile !
Une ficelle suffit
Nos affaires sorties des sacs, nous faisons un tour sur la plage avant d'aller piquer une tête dans la piscine et nous allonger sur un transat en attendant la rencontre avec le représentant de nouvelles frontières. L'équipe d'animation (trois jeunes hommes d'une vingtaine d'années aux corps musclés) se met en place et l'un d'entre eux vient nous voir. Kialo parle parfaitement le Français.
10h30, aquagym. Alex se jette à l'eau avec deux gamins.
Premier déjeuner autour de la piscine.
Un peu plus tard dans la journée, nous croisons les parents des gamins.
L'équipe d'animation reprend du service. Au milieu de l'après midi, un type nous fait une démonstration impressionnante d'escalade de cocotier à l'aide d'une simple cordelette entourée autour des pieds. Il grimpe comme cela à une quinzaine de mètres en moins de 10 secondes et détache avec son grand couteau des grappes de noix de coco qui viennent s'écraser à nos pieds. Une fois redescendu, il épluche les noix et nous les offre. Le jus de coco vaudra à Alex quelques déboires gastriques le lendemain !
Après cela, nous faisons un "beach volley" sur la plage, au pied du bar. Avec le soleil qui descend, la lumière est magnifique. Nous en profitons pour, une fois le match terminé, aller nous baigner dans l'océan indien... incroyablement tiède...
On the road again
Le camion dans le fossé
L'usine
Kilifi... du seuil de notre bungalow
Le paradis
Nous partons pour Mombasa, la seconde ville du pays. La route est longue et son état très variable. Certaines portions sont neuves, d'autres en cours de restauration. Peter nous explique que la réalisation de la nouvelle route a été confiée à une entreprise chinoise. Cela explique la présence de camions couverts d'inscriptions cryptiques que nous croisons sans arrêt depuis des heures. Les employés, eux, semblent tous Kenyans.
Sur la piste, nous tombons dans un gigantesque embouteillage. Il y a quelque chose d'improbable dans cet enchevêtrement de voitures et de camions sur une piste de terre battue. Peter double allègrement tout le monde et remonte sans complexes jusqu'à la source du bouchon : un camion de goudron s'est renversé et son contenu s'écoule lentement dans le fossé. La faible largeur de la piste à cet endroit rend la progression des autres camions difficile. Nous nous faufilons et reprenons notre route.
Arrivée à l'hôtel "Sun and Sand". Immense complexe de 300 chambres pour 900 personnes... l'usine ! L'accueil y est cependant agréable : une arche de fleur encadre le montant de notre porte de chambre et nous trouvons une bouteille de champagne et une assiette de fruits frais dans le frigo!
Nous ne resterons qu'une journée. Lundi, nos compagnons reprennent l'avion pour Paris et nous rejoindrons un petit hôtel paradisiaque à Kilifi, le "Kilifi bay". Nous y passerons une semaine en amoureux, une semaine de noces, une semaine qui est et restera la notre, une semaine dont vous ne saurez rien !
Santé !
Fabrication de briques
L'hôtel
Termitière
Le plan d'eau
Gecko
Oiseau bleu
Petit déjeuner copieux puis départ matinal. Nous croisons quelques animaux et prenons la direction de Taïta Hills, une réserve privée située entre les parcs nationaux de Tsavo Est et Tsavo Ouest. Lorsque l'on regarde la carte, on imagine que ce territoire fut vendu un jour par un gouvernement en mal de fonds tant les limites en sont rectilignes et arbitraires. Ici, la terre est rouge. Le long de la route s'élèvent de gigantesques termitières et fourmilières. Nous croisons aussi de petites exploitations où l'on fabrique artisanalement des briques à partir de blocs de terre séchée.
Nous arrivons au lodge en début d'après midi. Il s'agit d'un complexe à l'origine construit par la chaîne Hilton puis, sans doute pour cause de trop faible fréquentation, revendu à TUI dont dépend Nouvelles Frontières. La construction sur pilotis est originale et confortable à défaut d'être esthétique. Un plan d'eau fait face au bar. On nous dit que parfois, les animaux viennent s'y abreuver.
Déjeuner. J'obtiens des serveurs qu'ils installent une table pour dix personnes ce soir : les "tos" pourront dîner ensemble.
La réserve est assez décevante. Nous n'y apercevons que peu d'animaux. Les seules "vraies" nouveautés sont de magnifiques geckos se prélassant sur les pierres ensoleillées en contrebas de l'hôtel et des oiseaux multicolores. La réserve est d'ailleurs réputée pour ses multiples espèces de volatiles et attire, paraît-il, de nombreux chercheurs spécialistes du sujet.
La soirée arrive vite. Nous retrouvons Antoine et Hélène pour l'apéro. Étrangement, la présence d'eau à proximité ne semble pas attirer les moustiques. Nous sirotons un Martini lorsque soudain nous distinguons une ombre dans la nuit. Celle-ci s'approche de l'eau, face à nous... Un jeune éléphant vient s'abreuver. Santé !
Etoiles
Après le repas, nous marchons un peu. A l'écart des lumières, nous trouvons un espace un peu dégagé ; le ciel étoilé nous apparait, profond. Je retrouve la moitié du ciel d'hiver de l'hémisphère nord que je connais bien : Orion, le Taureau, les Gémaux, les pléïades, l'étincellante Sirius... mais aussi une moitié de ciel que je n'avais jamais vu : La carène, la croix du sud... et le grand nuage de Magellan.